La viticulture biologique
L’utilisation de traitements chimiques dans l’agriculture biologique est strictement contrôlée par la loi. Quasiment aucun des traitements utilisés par la viticulture conventionnelle n’est permis.
Le vigneron biologique cherche plus à rendre la vigne plus forte et plus saine pour mieux supporter les parasites et se nourri d’elle-même plutôt que de chercher à la protéger de tout ce qui pourrait la fragiliser.
Cela passe par la transformation du sol et la mise en place d’un éco-système équilibré dans le vignoble. Et bien sûr cela passer par beaucoup de travail.
La vie du sol
Un sol naturel est composé de matière vivante. Un sol vivant est indispensable au vigneron biologique car il fournit les nutriments nécessaires à la vigne.
Il entretient un sol sain en labourant régulièrement, et par l’application de composts biologiques préparés avec soin. Beaucoup de vignerons naturels refusent d’utiliser le tracteur en raison du poids qui compacte les sols et empêche le drainage normal du terrain. A la place, ils utilisent le cheval.
Biodiversité
Un vignoble conventionnel est monoculture. Il porte seulement une culture, la vigne, et le vigneron fait ce qu’il peut pour éradiquer tout le vivant qui l’entoure.
Un bon vigneron biologique cherche à avoir un environnement plus naturel dans son vignoble. La vigne vit au milieu d’autres plantes, insectes, oiseaux et d’autres espèces vivantes.
Si certains de ces hôtes peuvent entrer en compétition avec la vigne ou la prendre pour cible, ils sont aussi en compétition entre eux. Cet environnement est intrinsèquement plus stable que la monoculture.
Là où vous n’avez qu’une culture, celle-ci peut être détruite très rapidement par un seul parasite ou une seule maladie.Il est beaucoup plus difficile pour un nouveau parasite de pénétrer un écosystème vivant et de remporter une victoire biologique complète.
Les plantes de couverture
Les plantes de couverture sont des cultures secondaires poussant entre les rangs de vigne.
Ils peuvent aider la vigne de 3 manières :
- En favorisant les prédateurs naturels des parasites de la vigne,
- en jouant le rôle d’appât pour tous les ennemis directs de la vigne,
- en fixant l’azote dans le sol.
Lors des labourages, les plantes de couverture retournent à la terre pour l’enrichir.