La viticulture

La révolution verte

Comme les autres formes d’agriculture existantes, la culture de la vigne a subi une révolution technologique et chimique depuis la seconde guerre mondiale.

Entre 1950 et 1990, les rendements mondiaux de l’agriculture ont triplé, sans qu’il y ait de croissance sensible de la surface agricole utilisée. Mais cette croissance a un prix.

L’agriculture chimique détruit la fertilité des sols, charge l'écosystème de grandes quantités de produits chimiques toxiques et renforce la résistance des parasites qu’elle cherche à contrôler.

C’est aussi une pratique qui nuit à la qualité des récoltes.

La révolution du vignoble

En viticulture, l’alternative est toujours possible.

Le vin est un produit de luxe. Il est réalisé  à partir de cultures mise en place sur des terres impropres à la production alimentaire. Et ces terres ne manquent pas.

Le triomphe de la viticulture chimique a pour origine une volonté commerciale dont il est aisé de comprendre les motivations :

• Le vigneron y voit une rentabilité accrue
  La chimie lui permet de garantir sa récolte, d’augmenter ses rendements et de réduire la pénibilité de son travail tout au moins à court terme.
• Les sociétés agro-chimiques y trouvent une belle source de revenus
  Acteur de l'industrie chimique, il vit de la vente de ses produits et cherche à maximiser ses ventes.
• Le consommateur ne connaît pas les techniques viticoles utilisées
  Les méthodes employées pour faire les vins lui sont inconnues, voire il y est indifférent. Quant à la faible qualité gustative de ces vins, il y est accoutumé.

Aujourd'hui même si  de plus en plus de vignerons réalisent que les techniques conventionnelles n'ont d'intérêt qu'à court terme, la plupart des consommateurs ne possèdent pas les connaissances pour faire les distinctions nécessaires à un changement global de l'offre en vins.